viernes, 6 de noviembre de 2009

Rencontre de l'asbl « Le Fram »: Hannah Tinti.

Pour l'édition 2009 de "les Belles étrangères", le Centre national du livre (Paris, France) invite douze écrivains des États-Unis représentant tous les genres littéraires : roman, nouvelles, poésie, essais, BD. Le choix des auteurs a été réalisé avec Pierre-Yves Pétillon, conseiller littéraire pour cette édition. Seront ainsi accueillis pour représenter la littérature américaine contemporaine : Charles D’Ambrosio, Percival Everett, Forrest Gander, Andrew Sean Greer, John Haskell, Matt Madden, Jack O’Connell, Eleni Sikelianos, Hannah Tinti, Yuri Slezkine, Richard White et Colson Whitehead. Les auteurs traverseront la France entière et un d'entre eux fera escale en Belgique, à Bruxelles et à Liège.

A Liège, Le Fram reçoit l'écrivaine Hannah Tinti. Rencontre animée et traduite par Marie Herbillon et Yasmine Badir (Université de Liège).

Hannah Tinti est née en 1973 dans le port de Salem, qui fut en 1629 la tête de pont de la Grande Migration protestante de ce refuge en Nouvelle-Angleterre. Sa mère est bibliothécaire et elle a grandi dans cette ville hantée d’ombres et envahie d’antiquités, la Salem du 17e siècle qu’évoque Hawthorne dans La Maison des sept pignons (1851). La Salem des procès en sorcellerie (1692) qui a aujourd’hui son Musée, avec potences et instruments de torture et où la jeune Hannah a travaillé l’été comme guide. Élevée dans un milieu catholique, ses « deux grand-mères » l’ont bercée des superstitions du Vieux Monde.

A New York, elle a suivi le programme doctoral d’Ecriture à NYU (Washington Square), puis a travaillé dans diverses agences littéraires ou revues, dont l’Atlantic Monthly, la Boston Review, Washington Square. En 2002, elle est la co-fondatrice de la revue One Story, qui publie une nouvelle par livraison, soit un numéro toutes les trois semaines, sorte de Club de la Nouvelle du Mois, qui tient une soirée mensuelle à l’Epicerie d’Arlene, un bar du Lower East Side.

Son recueil Animal Crackers [Bête à croquer], onze contes d’un bestiaire drolatique et cruel, a été traduit en 16 langues. Son premier roman est paru en septembre. Il s’intitule The Good Thief [le Bon Larron], mais a failli s’appeler The Resurrectionist [Le Ressusciteur] et commence dans un orphelinat de Salem au 19e siècle.

Source: http://start5g.ovh.net/~lefram/rencontre.htm


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